Départ de Tony Brien, premier syndic de l’OPCQ
C’est avec un mélange de fierté et de tristesse que nous avons appris le départ de monsieur Tony Brien, le premier syndic de l’Ordre. De la fierté car, à la suite d’un long processus très rigoureux, il vient d’être nommé enquêteur au Bureau des enquêtes indépendantes (BEI), chargé d’intervenir lors de situations impliquant des policiers. De la tristesse, car c’est aussi le départ de l’un des pionniers de l’OPCQ.
Monsieur Brien a œuvré dans plusieurs domaines de la délinquance, réussissant à chaque fois à faire reculer les frontières de la criminologie. Homme-orchestre, il débute sa carrière en tant qu’agent de gestion de cas au SCC (Service correctionnel canadien), puis devient coordonnateur de recherche à l’Institut Philippe-Pinel et finalement chef de département au Service de police de la ville de Sherbrooke durant 15 ans avant sa nomination au BEI. En sus de toutes ces activités, il est également chargé de cours en criminologie aux universités de Montréal et Laval, conférencier et a même lancé sa propre firme de formation. Doué certainement d’un mystérieux don d’ubiquité, il a accumulé également une multitude de prix et d’honneurs.
Au travers de toutes ses obligations, Tony a travaillé durant presque quatre ans à structurer le bureau du syndic de notre nouvel ordre. Après s’être familiarisé avec les fonctions méconnues et complexes du syndic, il s’est impliqué à fond dans une panoplie d’activités de formation et de concertation avec les principaux partenaires du système professionnel. Il a été de toutes les tribunes (congrès, colloques, séminaires, etc…) pour expliquer son rôle de syndic, sa contribution pour assurer la protection du public et rappeler que le titre de criminologue est dorénavant exclusif aux membres de l’OPCQ.
Son professionnalisme, son sens aigu de l’organisation, de l’éthique et surtout sa passion de la criminologie ont contribué non seulement à la notoriété de l’Ordre professionnel des criminologues du Québec mais certainement à sa grande crédibilité. Nous lui sommes très reconnaissants du temps et de l’énergie qu’il a consacré à la mise sur pied de cette importante fonction et du leg qui profitera à l’ensemble de la population.
« La plus belle opportunité professionnelle qui puisse exister au sein d’une carrière est probablement celle de pouvoir représenter les membres de sa profession ». C’est par cette phrase que monsieur Brien amorçait sa lettre de présentation lorsqu’il a postulé sur le poste de syndic en 2015. Et bien, cher Tony, c’est mission accomplie!
Toute l’équipe de l’OPCQ et ses membres te disent merci et te souhaitent la meilleure des chances dans tes nouvelles fonctions.