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Ensemble, pour faire rayonner notre profession!

La crise sanitaire a fourni une opportunité !

En mandarin, le mot crise met en avant deux concepts juxtaposés, soit ceux de danger et d’opportunité. La pandémie mondiale représente un danger réel, concret qui a chamboulé nos vies et encore plus celles des personnes les plus vulnérables. Cette crise qui a mis à nu les problèmes déjà bien réels du milieu de la santé et des services sociaux, du ministère de la Sécurité publique et des milieux communautaires, notamment en matière de pénurie de la main-d’œuvre a toutefois créé une opportunité pour certaines professions comme la nôtre.

La crise que nous traversons depuis plus de deux ans a mis en évidence la nécessité de reconnaître et d’utiliser les compétences de chacune des professions, dont celles du domaine de la santé mentale et des relations humaines. Les concepts avancés, notamment dans le PL-21, portant sur l’interdisciplinarité, la complémentarité entre les intervenants et, par le fait même, sur l’utilisation efficiente des ressources, sont devenus incontournables.

En fait, la crise a permis d’ouvrir un dialogue sur les connaissances et les compétences propres des criminologues et sur la manière dont ces dernières peuvent être mises à profit dans tous les secteurs, même ceux inaccessibles jusqu’ici.

Le contexte de pénurie de main-d’œuvre qui s’aggrave dans certains secteurs (par exemple, à la DPJ, dans les maisons de transition) force l’utilisation optimale des compétences de chaque professionnel et de chaque intervenant. L’Ordre l’a senti et a choisi d’être contributif.

Depuis deux ans, l’Ordre répond aux questions et aux besoins des décideurs face à notre profession, ce qui nous a permis de la promouvoir. Le guide Des professionnels incontournables, pour le réseau de la santé et des services sociaux en est un exemple concret.

Consulter le guide Des professionnels incontournables, pour le réseau de la santé et des services sociaux

Plusieurs ont ainsi découvert que les criminologues interviennent autant en prévention, en première ligne, en réadaptation qu’en réinsertion sociale. Ils ont également constaté que les criminologues interviennent auprès de personnes contrevenantes, de personnes victimes ou vulnérables, auprès de parents, de couples, d’enfants, d’adolescents et d’adultes.

Mieux se connaître pour favoriser l’interdisciplinarité

Le guide Des professionnels incon­tournables, pour le réseau de la santé et des services sociaux a été écrit avec nos collègues des ordres représentant les professions de conseillères et conseillers d’orientation, de sexologues et de thérapeutes conjugaux et familiaux. Comme nos collègues, nous avons tenté de démontrer comment notre profession pouvait être contributive dans les diffé­rents programmes-services du MSSS.

Ont suivi des ouvertures de postes de criminologues, notamment dans les secteurs de la déficience intellectuelle (DI) et des troubles du spectre de l’autisme (TSA), de la santé mentale, de la protection de la jeunesse, de la première ligne et de la dépendance, ainsi qu’à Info-social.

Par ces actions, l’Ordre espère faire connaître l’ensemble de la profession, mais aussi mieux saisir les compétences des autres professionnels et ainsi favoriser le travail interdisciplinaire et multidisciplinaire. Offrir le bon service, au bon moment, à la bonne personne demeurent l’objectif à atteindre.

Comme ordre professionnel, nous croyons que la mise en commun des savoirs de tous les professionnels et autres intervenants concernés diminue les zones aveugles et accroît l’efficacité des interventions. Cependant, pour assurer la présence de criminologues dans ces nouveaux milieux de pratique, il faut ouvrir des places de stages.

Un effort collectif pour continuer de faire avancer la profession

Chaque année, ce sont en moyenne 250 étudiants qui obtiennent un diplôme en criminologie après avoir effectué un stage clinique. Chacun d’entre eux représente un espoir de relève dans des milieux de pratique qui en ont grandement besoin.

Ces jeunes adultes sont à la recherche de mentors pour les aider à mettre en application les savoirs appris et les compétences acquises lors de leurs études. Au cours de cette période d’appropriation de la profession, ils vont vivre leurs premières expériences en criminologie auprès de groupes vulnérables et marginalisés. Ils interviendront dans un contexte où la contrainte joue un rôle important et où leurs interventions peuvent être lourdes de conséquences: privation de liberté, retraits de droits ou imposition de sanctions. Apprendre notre métier peut entraîner une détresse, et avoir un mentor à ses côtés fait toute la différence.

Pour nous, l’image est claire: une roue qui tourne… S’il y a plus de superviseurs de stages, il y aura plus de stagiaires; plus il y aura de stagiaires, plus la relève sera conséquente; plus il y aura de la relève, meilleures seront les chances de combler les postes; plus de postes comblés signifient plus de temps pour intervenir selon les normes reconnues, et le tout assure une meilleure protection du public.

Superviseurs de stages demandés!

L’Ordre se veut solidaire des efforts déployés pour développer des milieux de stages et pour en soutenir les superviseurs. Notre mission de protection du public passe inévitablement par des professionnels formés et compétents pour intervenir avec efficacité et doigté auprès de clientèles particulièrement vulnérables.

Pour réussir notre mission, pour développer notre profession, nous avons besoin de vous.

L’Ordre se propose d’ailleurs d’annoncer sous peu un plan pour soutenir les superviseurs de stage, dont voici en primeur les grandes lignes. Superviser un stagiaire:

  • vous octroie 15h de formation continue par période de référence de deux ans;
  • vous donne un crédit d’une valeur de 300$, par période de référence de deux ans, pour participer aux activités de formation de l’OPCQ;
  • vous donne la chance de recevoir un prix de reconnaissance offert à l’un des superviseurs pour sa contribution à la formation de la relève.

Contribuer au rayonnement de la profession en accompagnant des stagiaires

Restons branchés!

Je sais que la demande est imposante. On vous invite à considérer devenir superviseur de stages pour les futures générations de criminologues. Les milieux universitaires, les milieux de pratique, l’Ordre, les étudiants en quête d’un stage et vous, nous sommes tous reliés.

L’Ordre est à l’écoute. N’hésitez pas à nous écrire pour nous faire part de votre réalité, de vos besoins et de vos attentes. Nous ferons notre part.

Ensemble, nous sommes à coup sûr plus forts!

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Geneviève Lefebvre, criminologue
Directrice générale et secrétaire

 

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