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L’Ordre professionnel des criminologues du Québec présente son mémoire à la Commission Laurent

C’est aujourd’hui que l’Ordre professionnel des criminologues du Québec (OPCQ) a présenté les grandes lignes de son mémoire devant la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse (Commission Laurent).

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L’OPCQ, qui regroupe 1 400 membres, dont près de 60 % exercent leur profession dans les CISSS et CIUSSS, principalement en protection de la jeunesse, a rédigé ce mémoire dans le but de proposer des solutions structurantes et pragmatiques face à la crise actuelle qui secoue le milieu de la protection de la jeunesse.

« L’enjeu fondamental de la protection du public, qui est d’ailleurs la mission première de l’OPCQ, trouve tout son sens lorsqu’il s’agit de la protection de la jeunesse. Face à un système en crise, marqué par des listes d’attente élevées ainsi qu’une main d’œuvre de plus en plus difficile à retenir, il nous apparaissait essentiel de présenter des recommandations concrètes visant notamment à freiner la hausse de signalements au Québec, à mobiliser et soutenir le personnel en place, mais aussi à tisser autour de tous les enfants un solide filet de protection sociale », s’est exprimé Michèle Goyette, présidente de l’OPCQ.

Rédigé par Michelle Dionne, elle-même criminologue et ex-directrice de la protection de la jeunesse de Montréal de 2008 à 2018, le mémoire identifie plusieurs constats inquiétants :

  • La fragilité des services de première ligne, qui ne sont pas en mesure de répondre aux besoins des enfants et de leurs parents, entraînant ainsi une hausse constante des signalements.
  • La pression énorme ressentie par le système en crise qui se répercute directement sur la stabilité de la main d’œuvre.

En réponse à ces problématiques majeures, l’OPCQ a dressé dans son mémoire plusieurs recommandations :

  • Améliorer la réponse aux besoins des enfants et des parents en première ligne, que ce soit au niveau des services sociaux, scolaires, communautaires et dans les milieux de garde.
  • Travailler en urgence sur les conditions de pratique actuelles dans les services en protection de la jeunesse afin, d’une part, d’augmenter l’intensité des services, et d’autre part, de freiner l’exode du personnel et attirer de nouveaux effectifs.
  • Faire de la protection de la jeunesse une mission d’état en créant une fonction de directeur national de la protection de la jeunesse, qui aura pour mandat de développer une vision et un plan stratégique national en matière de services à la jeunesse.
  • Améliorer l’interface socio judiciaire en créant des mécanismes de concertation et en privilégiant des approches consensuelles.

Nous considérons que la Commission Laurent est porteuse d’espoir et nous espérons qu’elle puisse représenter un tournant important pour le système de protection de la jeunesse et l’avenir des enfants au Québec. Les criminologues ont grandement contribué au développement de l’expertise en protection de la jeunesse et nous nous engageons à poursuivre notre travail, notamment en collaborant aux travaux de la Commission ainsi qu’aux moyens que cette dernière mettra de l’avant », a indiqué madame Goyette.

À propos de l’Ordre professionnel des criminologues du Québec

L’Ordre professionnel des criminologues du Québec (OPCQ) a pour mission d’assurer la protection du public en encadrant la qualité des services professionnels fournis par les criminologues aux personnes contrevenantes, aux victimes et à la communauté. Il réunit des professionnels compétents et passionnés ayant à cœur d’aider les personnes afin qu’elles reprennent le pouvoir sur leur propre vie.

 

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Source et entrevues :
Marilou Gareau / Béatrice Gougeon
Morin Relations Publiques
marilou@morinrp.com / beatrice@morinrp.com

514-972-5408 / 514-688-3936

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