Le Good Lives Model : une approche d’intervention permettant de renouer avec nos racines communautaires

Cette formation terrain/recherche est co-organisée par le Centre International de Criminologie Comparée, l’Ordre Professionnel des Criminologues du Québec et le CRC Maison Essor (corporation Via-Travail Inc.). Les trois conférencier(ère)s viendront présenter l’approche du GLM et son intégration dans les pratiques du CRC Maison Essor.

Cette activité gratuite sera reconnue par l’OPCQ en tant que formation continue pour ses membres criminologues. 

Une formation de l’OPCQ qui s’intitule “Le Good Lives Model : une approche d’intervention permettant de renouer avec nos racines communautaires” présentés par Julie Delle Donne, David Livernoche et Isabelle F.-Dufour.

Le jeudi 12 septembre de 13h00 à 16h00, dans l’amphithéâtre A-3502.1 au campus MIL de l’Université de Montréal. 

RÉSUMÉ DE LA PRÉSENTATION

Quand le SCC retira la surveillance directe aux maisons de transition, le CRC Essor profita de l’occasion pour définir plus clairement son approche d’intervention. Soucieux de se réapproprier un rôle distinct de celui des services correctionnels tout en demeurant complémentaire à ceux?ci, notre ressource retint le modèle des vies saines (ou Good Lives Model, GLM) comme paradigme d’intervention. Notre présentation proposera d’abord un exposé plus théorique des fondements du GLM et, notamment, de ce qui distingue cette approche du modèle Risque-Besoin-Réceptivité. Dans un second temps, nous exposerons de quelle façon cette approche a modifié nos pratiques d’intervention et influence notre conception du suivi clinique des personnes judiciarisées. Campé dans une perspective humaniste, le GLM nous permet d’accompagner les résidents en misant sur leurs forces et en soutenant leur désistement du crime.

1- Qu’est-ce que le GLM

Cette première section sera principalement animée par la professeure-chercheuse Isabelle F.?Dufour qui viendra en exposer les bases théoriques ainsi que les grands principes guidant la pratique. Elle expliquera en quoi l’approche du GLM se distingue et peut compléter l’approche du modèle RBR. Les concepts de désistement du crime et de désistement assisté seront également abordés.

2- L’intégration du GLM dans les pratiques

La deuxième section sera principalement animée par Julie Delle Donne, directrice du CRC Essor, ainsi que par David Livernoche, conseiller clinique du CRC Essor. Ces derniers exposeront comment les principes d’intervention qui guident le GLM ont été intégrés dans la pratique de l’organisme. Ielles discuteront des avantages de cette approche et des défis rencontrés dans sa mise en œuvre. Ielles montreront concrètement comment l’approche a modifié les pratiques et illustreront les retombées positives observées jusqu’à maintenant à l’aide d’exemples concrets.

En somme, l’ensemble de la présentation visera à offrir à l’auditoire la possibilité de s’initier à l’approche du GLM, mais également d’être sensibilisée à la façon dont le GLM a permis au CRC Essor de se rapprocher de ses visées humanistes.

BIOGRAPHIES

Julie Delle Donne 

Dirige le CRC Maison Essor. Elle travaille dans le domaine de la (ré)intégration sociale pour la corporation Via-Travail depuis plus de 10 ans. Membre du Barreau du Québec, elle détient également une maîtrise en criminologie. Elle siège au conseil d’administration de l’Association des services de réhabilitation sociale du Québec ainsi qu’à celui de Co-Gite intégration.

Isabelle F.-Dufour

Professeure titulaire en psychoéducation à l’Université Laval. Ses recherches portent notamment sur l’analyse des processus qui mènent au désistement du crime chez des populations adultes et adolescentes. Elle est chercheuse affiliée au Centre international de criminologie comparée (CICC) ainsi qu’à l’Institut universitaire Jeunes en difficultés (IUJD).

David Livernoche

Conseiller clinique au CRC Maison Essor depuis juin 2022. Il est détenteur d’une maîtrise en criminologie (Intervention clinique) de l’École de criminologie de l’Université de Montréal, où ses travaux portèrent sur le désistement assisté dans les interventions correctionnelles.

Formation dont l’admissibilité a été confirmée par l’Ordre professionnel des criminologues du Québec aux fins de la formation continue obligatoire, pour une durée de 3 heures.

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