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Diane Borgia

Lors de l’Assemblée générale 2022 de l’Ordre, la criminologue Diane Borgia s’est vu décerner le Prix Mérite du CIQ pour l’Ordre des criminologues du Québec (OPCQ).

Une femme engagée, infatigable et prolifique !

Détentrice d’un baccalauréat en criminologie de l’Université de Montréal doublée d’une formation professionnelle en psychothérapie Émotivo rationnelle et détentrice d’un permis de psychothérapeute de l’Ordre des psychologues du Québec, Diane Borgia a obtenu son baccalauréat en 1988 et exerce depuis près de 35 ans.

Embauchée par le Service correctionnel canadien (SCC), elle occupe d’abord le poste d’agent de gestion de cas à l’Institut Archambault de Ste-Anne des Plaines (sécurité maximum) et celui d’agent de libération conditionnelle à Québec. Très vite elle découvre que ces milieux ne correspondent pas à sa personnalité et à son intérêt qui est d’aider activement son prochain.

Elle quitte donc le SCC pour accepter un poste pour le programme d’aide auprès des familles à la Maison Jean Lapointe de Montréal, tout en terminant sa formation en Émotivo rationnelle (PER) au Centre Interdisciplinaire de Montréal (CIM).

Pionnière acharnée, c’est en 1988 qu’elle prend la décision d’ouvrir le premier centre canadien d’aide aux familles d’alcooliques et de toxicomanes, le CAFAT. Cette décision faisait suite à deux constatations importantes. D’abord un manque de suivi et d’accompagnement pour les parents des résidents de la Maison Jean Lapointe et une absence flagrante de centre d’aide spécifique pour ces derniers, dont le constat est paru dans une étude du criminologue Serge Brochu de l’UDM. En effet, il avait été relevé qu’il existait une centaine de centres de désintoxication et de traitement pour les dépendants au Québec, mais aucun centre dédié pour les familles.

Visionnaire aguerrie, très intuitive et avant-gardiste, elle décide de gérer cet organisme à but non lucratif comme une entreprise d’économie sociale, alors que ce concept n’existait même pas à l’époque. De plus, ces centres offraient des services d’aide basés principalement sur la thérapie Émotivo rationnelle, au moment même où l’approche des A.A. est privilégiée dans la majorité des centres de traitement en dépendance.

Les centres CAFAT offraient donc des services en individuel, en couple, en famille et en groupe. On y offrait aussi des groupes d’entraide pour les adultes. Au centre de Laval, la maison-mère, on dispensait aussi un programme pour les enfants ainsi qu’un programme de prévention de la délinquance pour adolescents subventionné par le ministère de la Justice.

C’est ainsi qu’en l’espace de quelques années, Diane crée trois centres CAFAT au Québec et collabore à l’ouverture d’un centre CAFAT à Angoulême en France.

Le leitmotiv de Diane étant que la prévention des toxicomanies et de la délinquance débute par une saine gestion des émotions, elle s’implique durant des années aussi auprès des enfants de la DPJ en dispensant des services d’évaluations familiales et de rapports pour la Cour de la Jeunesse, ainsi que du traitement pour les jeunes et leurs familles.

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