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Josée Rioux

Changement à la présidence de l’OPCQ

Michelle Goyette termine son mandat et Josée Rioux revient à la présidence

Montréal, le 5 juillet 2021, l’Ordre professionnel des criminologues du Québec (OPCQ) annonce l’élection par acclamation à la présidence de madame Josée Rioux et son entrée en poste en date du 23 juin 2021. La présidente sortante, madame Michelle Goyette termine son mandat de trois ans en laissant une organisation davantage établie et intégrée dans le système professionnel.

Le legs structurant de Michelle Goyette

Grandement impliquée dans la création de l’Ordre, de 2013 à 2015, Michelle Goyette a par la suite œuvré comme vice-présidente avant d’être élue présidente en 2018.

Dans cet ordre nouvellement créé, tout était à mettre en place tant sur le plan des processus que sur celui de la réglementation. J’estime avoir amené l’OPCQ à une nouvelle étape en travaillant avec les membres du conseil et les employés de l’Ordre à l’amélioration des processus d’admission, à la mise sur pied de l’inspection professionnelle et à l’organisation du Bureau du syndic. Dans les prochains mois, un règlement sur la tenue de dossiers et le Code d’éthique et de déontologie propre aux criminologues verront le jour»,

témoigne madame Michèle Goyette, présidente sortante de l’OPCQ.

Ses actions structurantes pour améliorer la gouvernance de l’Ordre sont pérennes : création d’un comité d’enquête à l’éthique et à la déontologie, d’un comité des finances et d’audit, responsable aussi de la gestion des risques, et d’un comité des ressources humaines. Le mandat et la composition du comité de gouvernance ont aussi été revus et son rôle de gardien de l’éthique a été précisé.

Parallèlement, dans l’espace public, madame Goyette a œuvré à faire connaître la profession auprès de différents acteurs et instances. Elle a favorisé la participation de l’Ordre à plusieurs débats publics, dont la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse, et participé aux travaux du Comité d’experts sur l’accompagnement des victimes d’agressions sexuelles et de violence conjugale du Québec.

Avec des positions grandement documentées, s’appuyant sur le travail de terrain et de recherche de criminologues d’expérience, le public a pu mieux comprendre l’apport de la profession dans la société. Les interventions de l’OPCQ ont pris la forme de mémoires, les premiers dans l’histoire de l’Ordre, de lettres, mais aussi de dossiers spéciaux comme celui publié dans le nouveau webzine Le Beccaria pour appuyer les travaux de la Commission spéciale sur l’exploitation des mineures.

C’est avec le sentiment du devoir accompli que je cède ma place à celle qui a veillé à la naissance de l’Ordre et qui reprend le flambeau pour un second mandat. Je remercie les membres du conseil d’administration de l’Ordre ainsi que ses employés pour leur soutien indéfectible et leur immense engagement envers la mission de l’organisation»,

conclut la présidente sortante.

Retour de Josée Rioux à la présidence de l’Ordre

Première présidente de l’Ordre de 2015 à 2018, madame Rioux, bâtisseuse reconnue, revient aujourd’hui en poste pour compléter le deuxième cycle stratégique de ce jeune ordre.

Bilan et perspective

Détentrice d’un baccalauréat en criminologie de l’Université d’Ottawa et d’une maîtrise en service social de l’Université de Sherbrooke, madame Rioux a consacré sa carrière à la délinquance sexuelle. Initialement intervenante en maison de transition, elle a élaboré un programme de traitement pour agresseurs sexuels en collaboration avec une sexologue, ce qui l’a amené à ouvrir trois centres de thérapie dans diverses régions du Québec. Elle a aussi mis sur pied le Regroupement des intervenants en matière d’agression sexuelle, dont elle a été la directrice générale durant 21 ans. Elle a également œuvré de 2017 à 2021 à la Commission québécoise des libérations conditionnelles.

C’est avec une connaissance fine des activités de l’Ordre qu’elle a contribué à créer, qu’elle entreprend ce nouveau mandat lequel verra l’aboutissement du plan stratégique 2020-2023 et le chantier menant au prochain exercice stratégique. Le contrôle de la profession sera également au cœur des projets réglementaires travaillés par l’Ordre sous l’angle du maintien de la compétence avec des projets comme la mise en place de l’offre de formation continue et l’adoption d’un code de déontologie.

En intervenant avec rigueur et humanité auprès des personnes délinquantes et des personnes victimes, les criminologues jouent un rôle essentiel dans notre société. Par ses actions, l’OPCQ veut être non seulement garant de leur compétence et de leur intégrité, mais aussi veut contribuer à l’évolution de cette profession et à son adaptation à un environnement en constant changement »,

explique madame Josée Rioux, présidente de l’OPCQ.

Je compte poursuivre le travail colossal accompli depuis la création de l’Ordre et construire sur les assises laissées par Michelle Goyette, notamment en matière d’interventions publiques. Je souhaite que l’Ordre et ses membres prennent leur place dans l’espace public pour mettre de l’avant l’expertise des criminologues, le rôle important qu’ils jouent et la spécificité de l’intervention en criminologie »,

conclut la présidente de l’OPCQ.

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