Communiqué : dépôt du rapport de la Commission Laurent
Un grand pas dans la bonne direction, selon l’Ordre professionnel des criminologues du Québec
Montréal, 3 mai 2021 – L’Ordre professionnel des criminologues du Québec (OPCQ) se réjouit des recommandations émises dans le rapport de la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse (CSDEPJ), rendu public aujourd’hui. L’OPCQ, qui regroupe plus de 1 500 criminologues, dont près de la moitié pratiquent à la protection de la jeunesse, avait présenté en février 2020 à la CSDEPJ un mémoire comportant 19 recommandations en quatre grands volets, dont la grande majorité sont incluses dans le rapport de la Commission, au grand bonheur de l’Ordre.
« Nous sommes rassurés de constater que le rapport place les jeunes au coeur des priorités et met la prévention au premier plan, affirme Michèle Goyette, présidente de l’Ordre professionnel des criminologues du Québec (OPCQ). Il est primordial maintenant que le gouvernement s’assure que ces recommandations soient mises en oeuvre afin de faire face à la crise actuelle qui secoue le milieu de la protection de la jeunesse. »
Des recommandations pour la jeunesse qui ont été entendues
Lors de son audience à la Commission, l’OPCQ avait rappelé l’importance de rehausser les services offerts en amont, afin d’éviter le plus possible que des enfants se retrouvent en besoin de protection, et également d’améliorer la réponse aux besoins des enfants et des parents en première ligne, que ce soit au niveau des services sociaux, scolaires, communautaires et dans les milieux de garde. De la même façon, une des recommandations prioritaires de l’Ordre consistait en un ajustement de la Loi sur la protection de la jeunesse, afin qu’elle propose un meilleur équilibre entre les droits des parents et l’intérêt de l’enfant.
De plus, l’Ordre sommait les différentes instances à travailler en urgence sur les conditions de pratique actuelles dans les services en protection de la jeunesse afin, d’une part, d’augmenter l’intensité des services, et d’autre part, de freiner l’exode du personnel et attirer de nouveaux effectifs. L’OPCQ réaffirmait aussi l’importance d’améliorer l’interface socio judiciaire en créant des mécanismes de concertation et en privilégiant des approches consensuelles.
« Nous ne pouvons que saluer le professionnalisme et le sérieux avec lequel la Commission s’est acquittée de son mandat. Les recommandations en témoignent, nous avons définitivement été entendus, s’exprime Michèle Goyette. Nous sommes très heureux de la nomination d’un Commissaire aux droits et au bien-être de l’enfant et des recommandations concernant les enfants issus des communautés autochtones. Nous saluons également la proposition d’une charte sur les droits des enfants, qui dépasse le cadre de la Loi sur la protection de la jeunesse.
La balle est maintenant dans notre camp à tous afin de modifier de façon tangible la trajectoire des enfants du Québec. Nous assurons le ministère de la Santé et des Services sociaux que nous collaborerons au meilleur de nos moyens au grand chantier auquel nous sommes tous conviés, a conclu Michèle Goyette. »
À propos de l’Ordre professionnel des criminologues du Québec
L’Ordre professionnel des criminologues du Québec (OPCQ) a pour mission d’assurer la protection du public en encadrant la qualité des services professionnels fournis par les criminologues aux personnes contrevenantes, aux victimes et à la communauté. Il réunit des professionnels compétents et passionnés ayant à coeur d’aider les personnes afin qu’elles reprennent le pouvoir sur leur propre vie.
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Source et entrevues : Marie-Pier Kenney | Béatrice Gougeon
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