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Départ de M. Pierre Couture

Un vrai dernier mot

Confucius, grand philosophe chinois, disait « Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie ».  J’ai choisi la profession de criminologue et j’avoue aujourd’hui que je donne raison à ce bon vieux Confucius.

La criminologie est rapidement devenue une passion, du genre de celle qui traverse les années sans s’essouffler.  La preuve ? C’est elle qui m’a fait sortir d’une retraite pourtant bien méritée après 36 ans dans les Services correctionnels du Québec.  Imaginez ! Comment résister à une telle opportunité : diriger un ordre professionnel qui donnerait à ma profession ses lettres de noblesse et la reconnaissance de l’apport important de la criminologie pour notre société. Un rêve d’étudiant qui se concrétise…

Près de quatre ans plus tard, non seulement l’ordre des criminologues est devenu une réalité mais a surtout réussi à s’imposer comme un acteur incontournable du système professionnel.  Tout en travaillant d’arrache-pied pour bâtir cette jeune organisation, nous avons obtenu le droit, revendiqué de longue date, d’exercer une activité supplémentaire pour les criminologues (déterminer le plan d’intervention de jeunes en difficultés). Cette victoire facilitera leur embauche dans le secteur jeunesse tout en contribuant davantage à la protection du public.  Dans le secteur correctionnel du Québec, sous l’impulsion de l’OPCQ, tous les professionnels doivent dorénavant être membres d’un ordre professionnel pour exercer certaines activités d’évaluation. Voilà une formule gagnant-gagnant pour le public.

Toutes ces réalisations, et bien d’autres, seraient encore à l’état de projet sans le travail inlassable de la petite équipe de la permanence de l’Ordre. J’ai pu compter aussi sur le support constant de la première présidente de l’ordre, madame Josée Rioux qui, avec les membres du Conseil d’administration, a su guider avec brio les premiers pas de l’OPCQ. Merci pour votre confiance.

La maison est maintenant construite, bien solide sur ses fondations mais il reste encore beaucoup à développer.  Il faut notamment consolider les relations avec les partenaires de notre environnement : milieu universitaire, employeurs, acteurs du système professionnel,  etc.  Bref, l’avenir de l’Ordre passe par une plus grande notoriété auprès du public et des divers milieux de travail. Des défis passionnants pour la prochaine directrice générale, madame Geneviève Lefebvre et l’équipe de la permanence, bien entourée par un Conseil d’administration dynamique et sa présidente madame Michèle Goyette.  Je m’en voudrais de passer sous silence la qualité exceptionnelle des criminologues qui s’impliquent bénévolement dans les divers comités de l’Ordre et contribuent à son succès.

Cela a été un privilège de diriger cette belle organisation.  Je quitte avec le sentiment du devoir accompli et le grand plaisir de porter fièrement mon titre de criminologue.

Pierre Couture, criminologue

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